Il continue de passer régulièrement dans sa boîte, rue Kérivin à Brest, à quelques mètres de la rue Jean-Jaurès, pour aérer la salle et la maintenir en état afin de préparer la réouverture... quand celle-ci sera annoncée. "On parle de septembre, voire octobre... mais on se dit entre confrères que si le COVID repart à la rentrée, on repart pour tout l'hiver."
La patience d'Eric Denis-Bosio, gérant de "La chamade", est mise à rude épreuve. Y compris au sujet de l'aide mensuelle de 15.000 euros maximum, pendant un trimestre, afin de couvrir les frais : "La mise en oeuvre est longue. L'annonce remonte à quinze jours."
Tapages et fêtes déguisées
Le gérant attend que cette séquence, inédite en quarante ans de métier, passe. Mais constate que, si son établissement demeure fermé, ce n'est pas pour autant que les fêtards arrêtent de danser. "Le weekend du 8, j'étais époustouflé quand j'ai lu le nombre d'appels pour des tapages nocturnes, ajoute Eric Denis-Bosio. Il y a aussi le problème des fêtes improvisées avec DJ, promiscuité, absence d'extraction d'air et de service de sécurité. On paye un forfait puis tout est à volonté. Une discothèque déguisée."
A la réouverture, le Brestois s'attend à revoir la majorité de sa clientèle mais ces nouvelles habitudes lui coûteront, peut-être, une partie d'entre elle.
au moins une discothèque en grosses difficultés dans le Finistère
Dans le Finistère, 50 à 60 discothèques sont répertoriées par la sous-Préfecture de Morlaix, qui gère les licences IV. "Je sais qu'au moins une d'elles a de grosses difficultés. Nous sommes plusieurs syndicats représentés dans le département, peut-être les autres ont-ils des retours. Il y a sans doute plus d'une discothèque en difficulté."
Au niveau national, 300 bilans auraient déjà été déposés.
August 15, 2020 at 12:18PM
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"Le temps me paraît long". Le gérant de la boîte "La Chamade" à Brest attend d'y voir clair - France Bleu
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